L'évaluation expérimentale, utile, participative et simple

Après Saint-Michel et Ville-Émard/Côte St-Paul, c’est dans Centre-Sud que l’équipe ÉvalPIC pose son objectif pour parler démarche évaluative. Il faut dire que, dans ce quartier qui vit au travers d’initiatives citoyennes inspirantes comme Notre Quartier Nourricier ou Le Mouvement Courtepointe, il y a beaucoup à dire sur le sujet.

Coordonnée par la Corporation de développement communautaire (CDC) Centre-Sud et soutenue par le Project Impact Collectif, la Table de développement social (TDS) Centre-Sud mène une démarche qui se veut expérimentale, utile, participative et simple. Ces quatre principes guident une évaluation indispensable pour saisir les impacts réels des initiatives menées dans les quartiers.

Apprentissage et collaboration

Dans le quartier Centre-Sud, l’évaluation est vu comme un temps d’arrêt pour constater les changements liés aux actions menées. Essentielle, elle permet de tirer les apprentissages, de valoriser la collaboration entre les partenaires et de se rendre compte des impacts sur les populations visées. C’est aussi par elle que l’on peut savoir si les actions vont dans le bon sens en soulignant ce qui fonctionne et/ou en réorientant ce qui peut bloquer.

Une démarche évaluative accessible

Pas besoin d’être un·e expert·e pour se lancer dans une démarche d’évaluation. Pour la TDS Centre-Sud, elle est accessible et doit s’adapter en fonction des ressources et des objectifs visés. « Il faut revenir à l’essentiel » nous dit Marianne Palardy de la CDC Centre-Sud. Cette approche nous donne les clés pour démystifier l’évaluation qui, comme le souligne Julie Laloire, directrice Oxy-jeunes et partenaire du Mouvement Courtepointe, est souvent perçue comme « plate » alors que l’on peut « avoir du plaisir à mettre en commun des outils inspirants et créatifs ».

Prêt·e·s à faire le pas de plus ?

La culture évaluative du quartier Centre-Sud est inspirante pour tous les quartiers qui souhaitent faire un pas de plus en tirant les apprentissages de leurs initiatives. À visage multiple, l’évaluation est, au final, propre à chacun·e. Comme le dit François Bergeron: « J’ai l’impression que chacun des quartiers qui va se lancer dans une démarche d’évaluation va trouver celle qui va correspondre à ses besoins, à ses capacités (…), à l’image de leur quartier ».